Clement Charles

Clement Charles 's thoughts
September 1st, 2014

PAY FOR TRUST. NOW.

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5 years ago, I looked crazy stupid naive when I mentioned the idea, that in the future (which is now), telco’s will be selling disconnection as much as connection, access restriction as much full access.

Similarly, when I spoke at ITU last year on data privacy in World Telecom in Bangkok, I mentioned the fact that selling privacy and secured data access, I remember people being really surprised in the audience. Then, later during the event, I was happy to see fellow future-thinker (Swiss too) Gerd Leonard mentioned the exact same concept when he addressed the crowd of operators and regulators telling them “telcos are in the trust business”. You can view the full keynote here.

Logically, in the space of personal data, especially with lifelogin and quantified self data, trust is not an option, it must should be a central piece of the product offering.  This is way I’ve loved the concept of Pryv from the very start, in the field of QS  meta platforms to aggregate your various data. Contained in the name (Pryv, as in private) , but also in their DNA (they’re Swiss, and as such love secrecy), their concept is really right and fair, proposed in a rich user interface.

Now to the business, I just discovered the business of Respect Networks, dubbed as “the leading platform for secure, verified and mutually agreed sharing of personal data”. This is just a start of new business, where people will pay for trust.

June 18th, 2014

Breath Sensor Spire

Interesting video for the new breath sensors from Spire. Yet, only on pre order. Nice video, but looking forward to test the product and how the app is actually generating peace of mind (and not just an other layer of stressful notification and call to actions).

June 12th, 2013

QS GVA June 13 – Session review

For our June event of QS GVA, we had a great meet up last night at the Green Café last night in GVA. Around 10 self trackers attended the meet up. We were pleased to welcome newcomer like Melody, Thomas, Malek, Felipe, and to catch up with regulars like Marcello, Laurent, José, Kat and my self.

After a first order of drinks, we briefly spoke about the QS EU 13 event in Amsterdam. Marek and I both attended and had a great time. Marek shared in experiences of having offices hours to present his app and meeting this the community, when I mention is new understanding of the motivation of trackers and briefly reported on the digital immortality break out session. We briefly announced the upcoming global QS conf in October.

Marek made the first presentation of the night, presenting QS iOS Apps Systematic, that let’s you tracks habits and things to do in ways that can help you achieve your goals. It’s a nice and elegant app, and the team has a lot idea to make it even better and extend its reach (Android apps, Google Glasses). The app is on sales on the app store for a while and you can look at the slides here or visit the app’s site. You can also view the slides below.

The second presentation was a device test and review by Marcello. He acquired the OnDaily tracker from Decathlon and tested rather extensively over a few days / weeks. Compared to the price, really low at 44 €, Marcello had a rather “good and fun” experiences, despite all the defaults of the product that he mention: 1min delay before tracking, weak sync between desktop and web app, poor content on the site and really cheap user interface.

The group then spent some time speaking about this user interface not knowing if it was purposely on beta or looking ugly not to compete with other more high end product sold the sport goods distributor, or if there was a really a problem in hiring UI and graphic designer for that project. I’ve made a similar review on my blog about the trackers and got an answer as comment from the product manager that explained they were working on the issues and that a new firmware should be released soon. The whole QS GVA is looking forward to re test it all once the new firmware would be provided.

After some Q&A with the speakers, we exchanged about the last tracking tools available, and agreed on the increasing trends of “stylish”, even “jewelry” like QS tracking devices. We also spoke about user interface, memoto life logging camera and beddit sleep trackers.

We wrapped up at 9.30 PM and a large part of the group stayed to enjoy a nice healthy asian dinner at the Green Café. Next events will be in fall, after the summer break. All the best until then.

If you did join our Quantified Self Geneva group on meet up, please jump on board.

 

 

Slides from Systematic.

April 17th, 2009

Les nouvelles formes de communication commerciale (Com.New)

Un grand industriel américain du siècle passé avait coutume de dire “Quand je dépense deux dollars de publicité, j’en dépenses un de trop, mais ne sais pas lequel”. En temps de crise financière et de contraction du marché publicitaires, les deux tendances émergentes sont la mesurabilité et le “branded entertainment”.

 

Intrinsèque aux nouvelles technologies la pub devient de plus en plus mesurables. Dans les système de réseau (internet, mobile, itv), chaque action peut être stocké, analysé, mesuré. Dans l’affichage classique ou électronique, des technologies apparaissent pour mesurer l’attention (ou son absence) devant des supports fixes. Malgré l’apparition de ces nombreuses techniques fiables, le marché se presse pas, conscient que la mesurabilité secouera les pratiques actuelles, fixes depuis près de 30 ans.  On peut néanmoins prévoir que la crise, qu’elle soit fictive ou réelle, devrait amener la nécessité de mesure dans chaque campagne de communication.

 

La mesure reste difficile à la radio ou à la TV. Les systèmes qualitatifs, type Médiamétrie, sont des aberrations statistiques, quand on regarde la complexité, pour les familles témoins, de saisie de leur données comportementales. Les systèmes techniques, type RadioControl et sa montre, sont plus intéressants, mais souffrent souvent d’une distribution étrange dans la population, créant des biais statistiques graves (ex: remise de la montre à des membres de la famille de salariés du média). La mesure ne résoudra donc pas tout.

 

Aux USA, ou la VOD, la “catch-up TV” et l’enregistrement de signaux TV sur un disque dur décolle depuis près de 10 ans, les annonceurs ont déjà changé leur fusils d’épaules, passant du matraquage peu mesurable aux campagnes créatives impactant toute la société. Dès les débuts des années 2000, les études montraient que 80% des utilisateurs de TIVO passait les pubs en avance rapide, tout comme 50% des consommateurs de VHS. Ce chiffre descendait à 13% avec la célèbre pub “Wazza” de Budweiser.

 

Dans la même, le show de TV réalité “The Apprentice” avec Donald Trump, a beaucoup changé de concept commercial au fil des saisons. Alors que la première saison avait généré d’énormes revenus publicitaires, la mesure avait montré que les téléspectateurs n’avaient quasiment pas regardé ces pubs. La deuxième saisons peina donc à attirer un nombre d’annonceurs suffisant.

Ave la troisième saison, le show lui-même à changer. Puisque les espaces réservés aux annonceurs sont systématiquement, par des moyens techniques, évité par les téléspectateurs, les producteurs proposèrent aux annonceurs d’être directement inclus dans le show, dans le concept narratif de l’émission. Dans cette troisième, les prétendants au poste d’assistant de Donald Trump ne se penchait plus sur des cas fictifs pour démontrer leur talents, mais se concentrait sur la création de solution marketing pour le lancement du nouveau Coca, une marque de cosmétique ou la meilleure de vendre la dernière voiture de Chrysler (désormais Fiat).  En donnant un rôle narratif et conceptuel au produit, les producteurs ont donc réussis à ramener les annonceurs dans leurs programmes, à maintenir un niveau de revenus stables tout en laissant

 

 

Dans la même logique, les grandes agences de publicités proposent aujourd’hui à leur client des projets de “branded content / edutainment”, comme nouvelle forme de marketing de masse hors espace pub traditionnel. Ce type de contenu peut avoir un rapport directe avec le produit ou être en rapport avec son univers conceptuel.

 

Une marque de produit alimentaire va donc créer du contenu ludique et pratique, donnant des idées de recettes et de menus originaux basés sa gamme de produit. La mention de la marque est présente sans être oppressante, car d’une part, le but premier est de créer de la valeur ajoutée “gratuite” pour son public cible. Le client associera ensuite cette valeur ajoutée à la marque, et cette association est un plus efficace qu’un matraquage de slogan.

 

 

Crée dans la charte visuelle de la marque sans pour autant la mentionné, le contenu “ludo-éducatifs” ou “edutainment” ciblent encore beaucoup les enfants mais tous les publics peuvent recevoir ce type de message. A la fois amusant et informatif, ce genre de contenu s’impose comme idéal pour rendre le public sensible à une problématique, à un besoin , pour amener son public cible à se poser la question dont la marque est la seule à pouvoir donner la réponse.

 

L’étape suivante, qu’une agence d’information comme la nôtre propose souvent à ses clients corporate”, est de créer son propre média. En effet, si l’on comprend le média comme une marque associée à une valeur ajoutée pour un public cible précis, les entreprises commerciales ont tout intérêt à créer leur propre média afin de créer un lien direct avec leur clients et prospects, en leur fournissant un savant mélange d’information sectorielles à hautes à valeur ajouté, de dossier sectorielles pratiques et de communication produit.
Ainsi, les assurances peuvent créer un portail de santé, et dans un marché avec très peu de différenciateurs entre les offres, offrir de la valeur ajoutée supplémentaire à leur adhérents, tout en montrant à ceux des autres caisses, que dans celle-ci, les clients ne font que pas que payer, ils recoivent de la valeur ajoutée gratuite “hors prestation”. Enfin, dans cet exemple précis, il suffirait 10% des clients suivent les conseils santé du portail, pour que cela impacte à la baisse les frais de remboursement de l’assurance. Dans la même logique, les banques faisant du prêt immobilier devraient avoir un portail sur la maison (construction, financement, déco, jardin). Les institutions, publiques et privées, devraient aussi prendre ce virage qui leur permettrait de mieux informer leurs bailleurs de fonds existants (donateurs, contrbuables) des projets avec leurs apports financiers. Les communes et institutions étatique, qui ont de gros budgets de communication, devraient être les premières à mettre en place ce genre de média pour informer leurs administrés / contribuables de ce qui a été fait avec leur deniers.

Marque ou institution, ce processus ferme aussi la boucle de communication, qui, initiée par les marques, leur agences et les médias de masse, revient à son point de départ avec la mesure, la création de son propre média et la récolte d’information venant du terrain.